Sur un an, les permis de construire ont évolué de 1.8%, à 383.100 logements autorisés, tandis que les mises en chantier restent stables, à 0.3% pour 351.800 logements commencés. Les effets des mesures gouvernementales et des taux d’emprunt encore bas se font désormais sentir.
Les professionnels de la construction veulent tous y croient : la construction neuve va redémarrer et aura un impact positif sur l’activité cette année. Mesures gouvernementales et fiscales aidant…
Ainsi, les autorisations de construire enregistrent une hausse de 4.5% sur les trois derniers mois de l’année 2015, par rapport aux trois mois précédents. En détails, le logement individuel est encore à la peine avec un recul de 2.5%, alors que le logement collectif reprend des couleurs, à + 9.5% (résidences y compris). Sur un an, les permis de construire augmentent de 1.8%, à 383.100 unités par rapport à 2014, avec une légère baisse de 0.9% pour l’individuel et un rebond de 4.5% pour le collectif.
Stabilité pérenne ?
Cependant, les mises en chantier, sur les trois derniers mois de 2015, accuse un repli de 4.3%, (-4.4% dans le logement individuel ; -4.3% dans le collectif). Sur un an, le nombre de logements commencés s’élève à 351.800 unités, en croissance de 0.3%, avec une baisse de 4% pour l’individuel et une remontée de 4.4% pour le collectif.
Une situation qui se stabilise au final, mais qui reste encore à un niveau inférieur à celui espéré. « Les mesures gouvernementales de soutien au marché ont clairement joué, a observé Olivier Eluère, économiste de Crédit Agricole SA, interrogé par l’AFP. On peut toutefois s’interroger sur la durabilité du rebond actuel. Il semble de nature conjoncturelle, lié aux mesures de soutien et aux taux de crédit très bas, qui ont permis au marché de bien se tenir en 2015. Mais les conditions d’une reprise durable ne semblent pas encore réunies », tempère-t-il.