Home > Articles > 58.000 logements mis en chantier oubliés en 2014

Entre novembre 2014 et janvier 2015, le nombre de logements autorisés à la construction a diminué de 2% par rapport à aux trois mois précédents.

  • -3.5% pour le logement individuel
  • -0.9% pour le logement collectif

La baisse est de 8,2% sur une période de douze mois soit 374 500 unités autorisés :

  • -8.5% pour l’individuel pur
  • -18.5% pour l’individuel groupé
  • -9.2% pour le collectif
  • +22.9% pour le logement en résidence.

Les mises en chantier enregistrent une baisse de 4,1% de novembre 2014 à janvier 2015 par rapport aux trois mois précédents.

  • -3.6% pour le logement individuel
  • -4.5% pour le logement collectif

Sur douze mois, le nombre de logements mis en chantier s’élève à 352 900 unités soit une baisse de 11.6%.

  • -17.4% pour le logement individuel
  • -23.5% pour l’individuel groupé
  • -7.6% pour le collectif
  • + 12.4% pour le logement en résidence.

Le service statistique du ministère du logement a développé une nouvelle méthode de calcul en concertation avec l’INSEE consistant en une collecte enrichie de données statistiques en temps réel. Jusqu’à présent, les chiffres communiqués étaient issus des services chargés d’instruire les demandes de permis de construire. Ils étaient publiés avec un certain délai et soumis à divers aléas de collecte. Ils sont dorénavant calculés à l’aide d’un modèle statistique pour donner une information en temps réel et des résultats plus fidèles à la réalité du terrain. Appliqués rétroactivement aux chiffres datant de 2010, ils permettent de procéder à des ajustements et de suivre les tendances.

Les logements non comptabilisés s’élèvent ainsi à 69 900 en 2013, 52 400 en 2012, 68 900 en 2010 et 1 500 en 2011.

En outre, bien que les outils de collecte de données révèlent un écart de 40 000 logements par an, le secteur de la construction souffre tout de même d’un déficit important. « Ces données révisées ne changent cependant en rien la réalité de la crise profonde et durable du logement neuf, souligne la Fédération française du bâtiment. Ce premier pas étant fait vers plus de qualité, il en appelle un second sur le suivi de la construction non-résidentielle. »